Culturel
" Une vie, une Oeuvre, pour le plaisir
des passionnés d'Art Alsacien "
francois.walgenwitz@sfr.fr
René Allenbach
(1889-1958)
Autoportrait, 1909 –
Huile sur toile (40 x 31.5 cm)– Collection
particulière Photo Francis Gass
René Allenbach est représentatif de cette
génération
d’artistes de grand talent, nés dans les
années 1880-90 qui se sont
épanouis dans notre province. Comme eux tous, il
a bénéficié des influences allemande
et française, de cette double culture
parfaitement assimilée qui a, avant tout,
développé en lui et en eux, une
conscience alsacienne hautement appréciée.
René Jean Edouard Allenbach appartient à une vieille famille bourgeoise aisée. Son père, Henri, est industriel, sa mère, Caroline Amélie Jacob, fille de meunier. Ils sont tous deux, originaires de Dettwiller. René, quant à lui, est né à Nanterre, le 6 mars 1889. René, son frère et sa sœur aînés ainsi que leur mère accompagnent le père qui émigre à Saint-Pétersbourg pour raisons professionnelles. Cependant, étant atteint d’une maladie cardiaque, René doit revenir en Alsace où il est confié à la garde de sa tante, Salomé Allenbach. Jusqu’à l’âge de onze ans, il fréquente l’école primaire de Dettwiller. Le destin va placer sur son chemin un être providentiel en la personne de Fritz Krauss (1863-1931), oncle de Jacques Gachot, professeur au gymnase protestant de Strasbourg qui va l’initier au dessin. D’autre part, la tante Salomé, ayant remarqué ses bonnes dispositions, va l’encourager à se diriger vers une carrière artistique. Il entre au lycée de Strasbourg, puis de 1905 à 1910, il fréquente l’Ecole des Arts Décoratifs de la capitale alsacienne où il suit avec profit, à l’atelier d’illustration, les cours des professeurs Jordan, Cammissar et Daubner. René Allenbach, jeune bourgeois à qui la vie décidément sourit, est adulé par sa mère et sa tante. «La première le compare à un ange, la deuxième le considère comme un génie.» (*) De plus, son père directeur d’une usine d’équarrissage près d’Elsau, qui aurait certes préféré le voir embrasser sa propre profession, accepte de bonne grâce sa décision de se consacrer à l’art. Au sein de sa promotion, il fait figure de nanti, lui qui se rend à son école en fiacre, arborant toujours élégamment sa lavallière…
Pour
parfaire sa formation artistique, il fréquente en 1910-1911
la Koenigliche Akademie
de Leipzig où il devient
l’élève assidu du
réputé graveur Aloyse Kolb. Cette
année-là, il réalise trois
magnifiques
gravures sur pierre (Steinzeichnungen): «La vallée
de la Zorn dans les Vosges du Nord»
(Das Zorntal in den Nordvogesen), «Seekanzel am Weissen See
in den Vogesen» et
«L’étang de Hanau près de
Niederbronn» (Hanauer Wieher bei Bad Niederbron im
Elsass).(*) L’enseignement d’Aloyse Kolb
s’avère particulièrement efficace. Son
influence sera déterminante dans
l’évolution future de la peinture et de la
gravure de René Allenbach. Il n’en sera pas de
même de celle du professeur P.
Halm de l’université de Munich que Robert
fréquente en 1912. Les méthodes
archaïques et les médiocres moyens techniques mis
à sa disposition ne lui
permettent guère de s’exprimer. On est loin des
nombreuses et imaginatives
productions de Leipzig…
L'Etang de Hanau, 1911 – Lithographie en couleurs Entre 1912 et 1914, il organise ses premières expositions à Wiesbaden, Essen, Stuttgart. En 1912, il réalise sa première illustration pour «Die Rodhof Leute» et «Kapuziner Rock» de son beau-frère Charles Altorffer, pasteur à Lembach qui deviendra maire de Strasbourg. En tant que tel, il lui passera des commandes importantes. A son retour à Strasbourg, il s’installe dans la Grand’ Rue où son père, qui apprécie son talent, lui offre son premier atelier. S’inspirant de la prestigieuse virtuosité d’Albrecht Dürer (1471-1528), de Rembrandt (1606-1669) et de Charles Méryon (1821-1868) qu’il admire, il se lance dans une brillante carrière d’illustrateur et de graveur. Il se spécialise dans les affiches publicitaires destinées aux fêtes viticoles et à diverses marques de bière. Son affiche pour le syndicat d’initiative de Strasbourg est remarquée. Il s’exprime dans un style réaliste qui atteste son souci de vérité et d’authenticité. Sa haute taille, son regard sévère, voire hautain, impressionnent. Le raffinement, l’élégance toute britannique de sa tenue séduisent. Mais on apprécie encore plus son abord sympathique, jovial, spirituel, sa générosité. Aussi est-il entouré d’amis fidèles: Louis-Philippe Kamm, Jacques Gachot, Henri Solveen, Charles Frantz… Cependant, l’amitié la plus profonde, la plus durable unit l’artiste au peintre Luc Hueber. Etudiants, l’un à Leipzig, l’autre à Metz, ils s’écrivent beaucoup au moyen de cartes postales qu’ils illustrent eux-mêmes. Voici une lettre de Luc à René, citée par Dany Maes. Ambiance…
Mon Cher vieux, Tu me pardonneras que j’ose me comparer à toi, mais le défaut n’est pas si grand d’avoir un peu confiance en soi-même. Je me suis toujours cru capable de dessiner une figure, un corps humain, mais en voyant ton dernier chef-d’œuvre, il ne me reste plus qu’à chanter un de profondis sur mon talent. Je ne comprends plus rien; comment donc as-tu fait pour arriver à traiter si magistralement ce que nous appelions «Kostümmodel» dans le temps. Il est tout simplement épatant ton petit travail. Et cette musette (sic) inondée de la lumière de la lampe, est-ce un modèle de votre école ou bien est-ce une petite musette ou une mimi à toi? C’est tout à fait mon genre de beauté, cette petite là, ce qui dénonce encore une fois l’accord qui règne dans nos sympathies. Et ce soit disant Espagnol, c’est, si je ne me trompe, un portrait par toi-même… Et que font donc les autres bohémiens, mes amis? Je veux dire ce qu’ils travaillent, car pour le reste je n’en doute pas. Est-ce que Frantz est toujours le Raphaël de la caricature?
Du fait de ses problèmes cardiaques, sa participation à la première guerre mondiale est de courte durée. Elle lui fait connaître les Flandres (Dixmude) dont les paysages l’inspirent. Il en ramène des aquarelles et des croquis au crayon gras. La paix revenue lui ouvre la route de Paris. Le séjour effectué en 1919, financé par une bourse que lui octroie la ville de Strasbourg, lui révèle, comme à bien d’autres peintres alsaciens de sa génération, le foisonnement prestigieux de l’art francilien. On imagine son exaltation et son étonnement face aux nabis, aux fauves, aux cubistes et autres expressionnistes qui brutalisent la tradition… Pour la chalcographie du Louvre il réalise une eau forte «Plaine d’Alsace» qui, à l’instar de ses pointes sèches et gravures de cette époque, attestent une technique précise et prouvent une remarquable maîtrise. En 1920, il contribue à fonder l’AIDA (Association des Artistes Indépendants d’Alsace) qui est une émanation de l’ancien «Verband strassburger Künstler». Elle disposait dès 1905 de la Maison d’Art Alsacienne ce qui constituait, selon Robert Heitz, un attrait non négligeable. En 1926, il épouse Louise-Caroline Hammann. Un mariage heureux soudé par un amour réciproque, indéfectible. Toujours ensemble, ils voyagent en Italie, visitent Florence et Rome qu’il peint. Ils passent souvent leurs vacances avec Luc Hueber et son épouse, en Suisse, à Saint-Tropez, à Cagnes sur Mer où il réalise une fort belle œuvre «Le Mas des Artistes». Elle révèle ses dons de coloriste, fidèle en cela, à l’enseignement de Cézanne: «La lumière n’est pas une chose qui peut être reproduite mais qui doit être représentée par autre chose, par des couleurs.»
Son
amitié pour Luc Hueber qui possède à
la Petite Pierre une maison datant
du 16ème siècle, le pousse à
acquérir une fermette tout près, au
bord de l’étang d’Imstal. Là,
ils passent ensemble de nombreux week-ends.
En 1922, il achète un pavillon entouré d’un grand jardin, à Dettwiller, village natal de son épouse. Son engouement pour les paysages méditerranéens, l’amène à lui donner des allures de mas provençal. Cette belle propriété, entretenue avec soin, devient un lieu de rencontre apprécié par ses amis. Allenbach immortalise ce havre de paix par de nombreuses aquarelles. Dans cette période faste des années 30, il s’attarde beaucoup sur Dettwiller et ses environs: la vallée de la Zorn, le Kochersberg, le pays de Hanau, Saverne… Ces années de bonheur, notre homme est décidément béni des dieux, se traduisent dans ses toiles et ses gravures par une ambiance paisible, sereine. Le soutien et l’affection que lui prodigue son épouse sont pour beaucoup dans cette quiétude propice à la créativité. Elle passe de longs moments dans son atelier à le regarder peintre. A l’occasion, elle lui sert volontiers de modèle pour certaines gravures. Marc Lenossos, critique d’art aux Dernières Nouvelles d’Alsace, écrit en 1929: « …en quittant la galerie Siegel, les visiteurs remarqueront inévitablement (que) le «Village près de Saverne» est un petit chef d’œuvre, attestant une science consommée des volumes, des éclairages et de la composition. Les «Sapins», sombres, qui contrastent avec une éclatante prairie, font bien augurer de l’évolution du talent de cet excellent paysagiste.» En 1928, il succède à Georges Ritleng comme professeur à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg, pour la section graphique. Il y enseigne la gravure sur métaux et sur bois. En 1939, il est nommé chef des ateliers publicitaires et d’illustration. Enfin, en 1953, il prend la relève de Louis-Philippe Kamm au poste de directeur. René Allenbach «était toujours d’une ponctualité et son caractère, d’une intégrité et d’une droiture exemplaires» dit Jean-Jacques Hueber. Sa lucidité, son absence d’égo, son sens de la diplomatie, son respect de l’autre, font de lui un excellent professeur, un pédagogue apprécié et efficace, avec l’humour en prime… Sa propension pour les voyages explique sans doute pourquoi le couple n’eut pas d’enfants. L’invasion allemande de 1940 le chasse dans le midi où il se refuge en Arles dans sa famille. Mais, dès septembre, il revient en Alsace et reprend son poste de professeur à l’Ecole des Arts Décoratifs. Durant la guerre il devient un peintre témoin de son temps en produisant au crayon et à l’encre «L’ancienne douane démolie par les bombardements» et la statue de Kléber remisée dans un dépôt du musée historique. A partir de cette période et jusqu’à sa mort, il habite un grand appartement au 2, quai Schoepflin à Strasbourg. Lorsque ses fonctions lui en laissent le loisir, il produit surtout des gravures, plus rarement des huiles. René Allenbach meurt le 28 mai 1958 à Dettwiller où il est enterré. Il a alors 69 ans. La municipalité a rendu hommage à son éminente personnalité et à son immense talent en lui décernant le titre de citoyen d’honneur et en donnant son nom à une rue du village qu’il a tant aimé. Bien qu’étant ami de Luc Hueber et de Jacques Gachot, René Allenbach n’a pas fait parti du Groupe de Mai. «Personne n’a jamais compris pourquoi, dit Robert Heitz. Pourtant, par sa génération et son art, il y aurait été parfaitement à sa place. Peintre solidement ancré dans les paysages alsaciens, il a été avant tout un excellent graveur, sur bois et sur cuivre. Sans compter les éminentes qualités dont il a fait preuve pendant les années où il a dirigé l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg.» Il est certain que sa prédilection pour la gravure l’oriente vers des techniques et une conception spécifiques aux arts graphiques. En fait, il maîtrise toutes les techniques. Aussi bien la gravure sur bois (bois de bout et de fil), sur cuivre, sur linoléum que les eaux fortes et les lithographies aquarellées. Dans le domaine de la peinture, il pratique l’huile sur toile, l’aquarelle, le fusain, le monotype, la sanguine, le lavis, l’encre de Chine et la détrempe.
Grâce
à une étude minutieuse, nécessaire
pour rendre les effets d’ombre et de
lumière, ses gravures ont une puissance
d’évocation inégalée. Par
des espaces
plus ou moins grands de hachures, il obtient des nuances de gris
variées qui,
combinées au blanc, donnent des ciels très
animés. L’orientation savamment
dirigée et rythmée des traits noirs exprime
clairement le degré de luminosité
des éléments représentés.
Ce sont des chefs d’œuvre de précision.
A partir d’un
sujet banal comme «L’arbre dans les
champs» ou rebattu comme la cathédrale de
Strasbourg, il a su élaborer des planches pleines de vie et
de caractère.
Photo Francis Gass L'arbre dans les champs – Non daté - Gravure à l'eau forte Photo Francis Gass Les joueurs de dés, 1954 – Linoléum gravé (54 x 46 cm) Photo Francis Gass Saverne – Non daté - Gravure sur bois La gravure sur bois eut pour lui un attrait particulier car propice à l’illustration de livres, de revues comme la Vie en Alsace, ou pour répondre à la demande des Dernières Nouvelles d’une affiche publicitaire. L’exposition de 1954 à la Maison d’Art Alsacienne a démontré que, à côté des gravures sur linoléum comme «Les joueurs de dés» et les gravures sur bois dont celle de «Saverne» qui ont remporté un succès éclatant auprès des critiques et des visiteurs, ses huiles et ses aquarelles ont, elles aussi, été saluées comme des chefs d’œuvre incontestables. « Au sujet de sa peinture, écrit François Lotz, si au début elle a subi l’influence de certains impressionnistes, elle nous séduit par sa robustesse, sa force, n’excluant pas une certaine originalité, une certaine personnalité, avec des objets parfois légèrement stylisés et des arbres que des couleurs vertes, vigoureuses, compactes – couleurs vigoureuses, affectionnées d’une façon générale par l’artiste, pour accentuer les contrastes – mettent souvent .en évidence. »
Amoureux
du plein air, René Allenbach est avant tout un paysagiste.
L’ensemble de ses centaines
d’huiles, aquarelles, dessins sont
consacrées au vieux Strasbourg et aux paysages du Nord de
l’Alsace. Sa
période la plus faste est celle des années 30
à laquelle appartient «Le Moulin
de Dettwiller» et le très beau «Matin
d’automne» où la lumière, les
tonalités
originales de mauve, de violet renforcent l’ambiance
automnale. Ce tableau
n’est pas sans rappeler certains paysages de son ancien
maître, Georges
Daubner, comme «Troupeau d’oies dans la
forêt de l’Ill», même touche
impressionniste, même souci de l’ambiance
juste…
Collection Particulière Matin d'Automne – Huile sur toile - (85.5 x 54.5 cm) Le Moulin de Dettwiller – Huile sur toile - (73 x 60 cm) Ce qui, dans l’excellence de son art, est le plus remarquable, c’est son interprétation de la perspective. En faisant basculer vers l’avant les éléments du premier plan, il provoque un jaillissement irrésistible. Il s’agit là d’une conception moderne de ce qu’on peut appeler une double perspective sensible dans certaines aquarelles et tout particulièrement dans l’eau forte «La cathédrale et les toits de Strasbourg». Il sait parfaitement exploiter les ressources qu’offre le pastel qu’il mêle à la gouache et travaille le lavis d’une manière sûre. Et ce, depuis le début, alors qu’il était encore élève en 1909. Voyez «Le vieux mur du château de Dettwiller». Une certaine monumentalité émane de ses paysages, n’excluant jamais le sentiment poétique. Bien qu’il ne soit pas reconnu comme portraitiste, son autoportrait, le premier sans doute, exécuté en 1909, à vingt ans, est incontestablement une réussite. Comme ce portrait de femme qui au-delà du talent dans la technique du fusain, prouve que René Allenbach est un observateur doué d’une grande finesse d’analyse et d’une pénétration psychologique infaillible….
En
tant qu’illustrateur, technique qui le rendit
célèbre auprès de milliers de
lecteurs, il réalise des cartes postales qui sont aussi de
petits chefs
d’œuvre de précision, ainsi
que des
ex-libris qui, dans son œuvre, tiennent une place importante
de par la
stylisation, la pureté de la ligne et le raffinement de la
composition.
Photo: Francis Gass La Cathédrale et les Toits de Strasbourg – Eau Forte - (46.5 x 34.5 cm) Parmi ses principales expositions citées par Dany Maes dans son excellent ouvrage «René Allenbach, peintre et graveur», il convient d’évoquer celle qu’il organisa dès 1911, avec Luc Hueber à la Maison d’Art Alsacienne où il fut remarqué, celle des Artistes Alsaciens au salon d’Automne, en 1920, à Paris, la grande exposition régionale à l’Orangerie de Strasbourg en 1922, celles de 1926 et 1931 au salon Siegel, l’Exposition de Noël 1944 à la Maison d’Art Alsacienne avec Luc Huebr, Blumer, Kamm, Ebel, Stoskopf, Haffen, Iske, etc…. Enfin, celles de 1956 et 1958 à la galerie Arktuaryus En 1969, la Maison d’Art Alsacienne lui consacre une importante exposition rétrospective. René Allenbach, admirateur de Dürer dont il imite la signature, a mis sa maîtrise et son inventivité technique au service de la poésie. « On peut considérer cet artiste comme l’un des premiers peintres graveurs alsaciens à avoir donné un autre et surtout un nouvel essor à l’art alsacien du vingtième siècle ». (Dany Maes)Sources: - Dany MAES (*) – René Allenbach, peintre et graveur (1889-1958) – Impr. Valblor, 1987 - Hélène BRAEUNER – Les peintres et l’Alsace, autour de l’impressionnisme. - Ed. La Renaissance du Livre, 2003 - Robert HEITZ – Etapes de l’art alsacien XIXème et XXème siècles. – saisons d’Alsace N° 47 - Me François LOTZ – Artistes peintres alsaciens de jadis et naguère (1880-1982) – Ed Printek, 1987 Portfolio Photo: Francis Gass Le vieux mur du château de Dettwiller, 1909 – Lavis Photo: Francis Gass Sans titre – Non daté - Gravure sur cuivre - (17 x 26 cm) Photo: Francis Gass Dessin préparatoire aux joueurs de cartes Photo: Francis Gass Nature morte, 1909 –Aquarelle - (45 x 60 cm) - Réalisé aux Arts Décoratifs Photo: Francis Gass Portrait, 1909 – Fusain Photo: Francis Gass Un Hiver à Strasbourg– Non Daté - Encre de Chine, aquarelle Photo: Francis Gass Rue du puits, 1932 – Aquarelle - (39 x 54 cm) Photo: Francis Gass L'Allée – non daté - Monotype - (51 x 39 cm) Photo: Francis Gass Le Mas des Artistes, Cagnes sur Mer – Non datée - Aquarelle Photo: Francis Gass Marmoutier – Non datée - Aquarelle Portrait au fusain – 1908 – Musée de Thann Photo F. Walgenwitz Mention Légale: Tous droits réservés. Aucune reproduction même partielle ne peut être faite de cette monographie sans l'autorisation de son auteur. |