Culturel
" Une vie, une Oeuvre, pour le plaisir
des passionnés d'Art Alsacien "
francois.walgenwitz@sfr.fr
Michèle Bruel-Rupp
© F. Walgenwitz
Quittons les préoccupations quotidiennes, éloignons-nous de la vaine agitation, oublions l’actualité déroutante et entrons, sans tarder, dans le monde enchanté de Michèle Bruel-Rupp. Bercée par les muses béotiennes de la Musique et des Arts, Michèle est née dans une famille d’artistes. Son père, Georges, est peintre. Surnommé «le Douanier Rousseau de Suresnes», il obtient un succès durable avec ses toiles naïves représentant les façades des commerces du bas Suresnes et les bâtiments administratifs.
Aquarelle, détail © F. Walgenwitz Son oncle, Marcel Bruel, possède une guinguette au bord de la Seine. Accordéoniste virtuose, un des meilleurs de Paris dans les années 1960 – 80, il est, entre autre, le partenaire du célèbre Henri Crolla. «Mon environnement familial m’a, inconsciemment, influencée. S’ensuivit une scolarité classique…mais avec un penchant, une forte attirance pour le chant et le dessin. Après une formation d’employée de bureau et l’activité professionnelle consécutive, je me donne à ma famille et élève mes trois enfants.» Et, poursuit-elle: «Profitant des moments de liberté, je me rapproche de la peinture et multiplie des essais sur divers supports comme le papier, le bois…C’est l’aventure totale, sans contrainte ni objectif précis.» Pourtant, elle aurait très bien pu se vouer à Euterpe, la muse de la musique, sa voix douce, juste et mélodieuse, étant secondée par un indéniable talent de poète. La chanson qu’elle vient de composer pour le 30ème anniversaire du festival mondial de Magné, sur l’air de la Ballade des gens heureux, en est la preuve éclatante. A l’exemple de ce quatrain:«L’énergie que
Magné dégage Nous, les artistes, nous
l’apprécions Puissions-nous faire de son image Un
modèle pour la création.»
En fait, elle est tombée amoureuse d’une forme d’expression inédite, singulière, aux possibilités inouïes: la peinture sous verre. «Mon futur cheminement pictural était tracé!...» La technique du sous-verre n’en finit pas d’étonner. Michèle Bruel s’en rend compte chaque fois qu’elle participe au festival de peinture de Magné, sur les berges de la Sèvre, dans la Marais Poitevin, .où elle se produit deux jours devant le public; les nombreux promeneurs qui l’entourent et s’attardent, se demandent comment il est possible d’obtenir un résultat aussi clair, aussi lumineux en tenant son ouvrage de façon si peu orthodoxe, avec seulement quelques pinceaux et même pas de chevalet?© F. Walgenwitz
«En France, nous sommes une quarantaine à peindre de la sorte. C’est une peinture de maturité car il faut commencer par les détails au pinceau et finir par le dernier plan avec les doigts.», nous explique Michèle Bruel dont la démarche est, par conséquent, diamétralement opposée à celle du peintre sur toile qui termine son tableau par les détails. Voilà pourquoi, paradoxalement, elle débute chacune de ses œuvres en apposant sa signature, geste qui l’engage à donner le meilleur d’elle-même… «C’est aussi pour ne pas l’oublier, car, après, il serait trop tard», ajoute-t-elle. Elle peint la vitre par derrière et la regarde par devant. Par conséquent, dit-elle, dans un sourire malicieux, «je pense à l’envers. Alors, forcément, j’ai un peu l’esprit tordu.» La logique du travail lui commande de procéder plan par plan vers le fond du tableau. Or la dernière couche est ce qu’il y a de plus de plus difficile, car sa couleur peut tout changer. Jusqu’au bout l’artiste est à la merci d’un geste maladroit qui peut anéantir, d’un seul coup, jusqu’à 130 heures de travail. Contrairement à la peinture sur toile, il n’est pas possible de retoucher ses tableaux. Donc, point de repentirs. …Que d’éventuels regrets!...Paysage d'hiver © F. Walgenwitz L'endroit: le chef-d'oeuvre Paysage d'hiver © F. Walgenwitz L'envers: la divine surprise: une oeuvre abstraite...
A la gymnastique mentale du «monde à l’en-verre» qui s’impose à l’artiste, s’ajoute une souplesse gestuelle délicate que nécessite le verre, matériau aussi fragile que noble. Peindre à l’arrière du verre présente des contraintes de format puisqu’en toute logique celui-ci ne peut dépasser la longueur de l’avant-bras, ce qui explique les petites tailles de l’ordre de 40 x40 cm. C’est dire la difficulté à laquelle Michèle Bruel s’est confrontée en entreprenant de peindre la Cène qui mesure 60x38 cm. Une prouesse!... Pas étonnant que ses poignets soient mis à rude épreuve, d’autant plus que l’épaisseur des plaques passe de 3 à 4mm quand le format augmente…
Michèle à l'oeuvre, dans son atelier © F. Walgenwitz La Sainte Cène, 2018 - 60 x 38 cm
On comprend combien la passion pour cette
singulière forme
d’art doit être forte pour permettre à
Michèle Bruel de réaliser la soixantaine
d’œuvres annuelles qu’elle
présentait,
régulièrement, dans ses expositions de
la période 2000-2010, notamment. Il est vrai que le verre
est un
partenaire
idéal de la peinture à l’huile car il
apporte une
brillance à l’image qui ne
ternira jamais avec le temps. Le verre rend les paysages et les
personnages
plus vivants, il donne plus de profondeur et de luminosité
que
la peinture sur
toile. Michèle Bruel a été
séduite par la
capacité du verre à sublimer la
lumière.
«J’apprécie
le pouvoir esthétique du
verre et son côté translucide et luminescent. Je
garde le
même enthousiasme, le même goût du
partage, la
même volonté de séduire.»
souligne-t-elle, aujourd'hui.
Rêve Les muses sont redevables à Michèle Bruel de perpétuer et de remettre en lumière la peinture sous-verre dont la version, dite «savante», épanouie au XVIIIème siècle, inspirée des tableaux de maîtres, a failli tomber dans l’oubli, mise au «placard» des musées, tandis que la version populaire trouvait refuge dans les écomusées et les musées d’art et de traditions populaires. L’art de la peinture sous-verre plonge ses racines dans la plus haute Antiquité. Présent dans toutes les périodes de l’Histoire de l’Art, il a connu, contrairement à la peinture sur toile, une large diffusion allant de l’aristocratie et de la bourgeoisie aux classes populaires. La fabrication de verre totalement transparent, support parfait des peintures sous-verre, par les verriers vénitiens du XVIème siècle et lorrains du XVIIème, est l’une des causes du développement de cette technique. L’autre étant la diffusion d’estampes fac-similés de tableaux de maîtres, départ de la peinture sous-verre savante. A partir de la Vénétie et du Tyrol, les différentes techniques, y compris l’églomisé où des feuilles d’or ou d’argent sont appliquées derrière un glacis coloré, se sont répandues en Europe centrale, notamment à Prague, en Forêt-Noire, en Alsace. En effet, à la suite de la Bohème et de la Suisse, aux XVIème et XVIIème siècles, l’Alsace devint, au cours du XVIIIème siècle un foyer actif de la peinture sous-verre. Le musée Unterlinden possède deux peintures sous-verre de grand format, la Guérison de Tobie et la Crucifixion de Marie-Madeleine, signées Franz-Nicolas Haldenwanger, établi à Strasbourg. La technique des artistes alsaciens est très proche de celle des peintres sous-verre de Suisse centrale. Leurs œuvres témoignent d’une grande maîtrise artistique.Persée et Andromède, par Henri Handenwanger (Strasbourg, 1713-idem 1777) © Musées des Arts Décoratifs de Strasbourg L'éducation de la Vierge avec Sainte Anne et Joachim, Format 32 x 24 cm © Martine Beck-Coppola Quant à la peinture sous-verre populaire, elle s’est développée considérablement en Alsace au XIXème et début XXème siècles. Cette abondance s’explique du fait que chaque maison possédait son Gottesecke (le coin du bon Dieu) décoré de ces images aux thèmes religieux catholiques, protectrices et didactiques. Elles étaient, comme les ex-voto, de petite taille, leur vente se faisant essentiellement par des colporteurs. Elles sont caractérisées par un chromatisme vif, alors que les sous-verres à thèmes profanes présentaient des coloris plus harmonieux. La photo et les images d’Epinal ont signé leur déclin.
Michèle Bruel a découvert la peinture sous-verre
lors d’un
voyage à Nice où elle a visité le
musée d’art naïf. «Attirée
par la force de la lumière dans l’art du
sous-verre,
j’ai été immédiatement
fascinée par
cette
technique.» Mais le coup de foudre qui lui a
fait sauter le pas s’était
produit chez un antiquaire où elle a
été subjuguée par la
luminosité et le
rendu hyperréaliste d’un chat peint sous verre,
qui avait l’air vivant,
tellement il était expressif.
Le Chat, peint par Michèle Bruel
C’est alors qu’elle décide de devenir l’élève d’Yves Siffer, un des plus importants représentants de la technique du sous-verre en Europe occidentale. Il se consacre exclusivement à cet art qu’il enseigne régulièrement à Strasbourg. Sa parfaite maîtrise de la technique est le fruit de recherches approfondies sur les procédés anciens. Michèle a patiemment, obstinément, suivi les conseils de son professeur. Et ce n’est qu’après quatre ans de pratique qu’elle a commencé à exposer ses œuvres. Son goût pour la miniature et la minutie que celle-ci requiert, elle les a développés à ses débuts, pendant quelques années, en décorant des cadrans de montres, voire de pendules, pour le compte d’un fabriquant de Morteau rencontré par hasard Les sujets étaient libres ce qui lui permit de «se défouler» sur des motifs floraux, des paysages… Ils pouvaient être imposés par des collectionneurs de voitures, d’instruments de musique… Auparavant, elle s’était intéressée à peindre des objets anciens auxquels elle voulait donner une vie nouvelle. Elle s’est notamment consacrée au meuble peint, technique qu’elle enseigna à Ferrette.Peinture sur bois © F. Walgenwitz
Peignant selon son inspiration, Michèle Bruel n’a pas fait de choix exclusif; pourvu que ce soit figuratif. Seul l’abstrait est écarté. «J’ai quand même une sensibilité particulière pour les fleurs, les naïfs d’inspiration est-européenne, les scènes intimes de la vie d’antan, les paysages, les marines», précise-t-elle. Ses coups de cœur, elle les cherche dans ses promenades et ses voyages.
Les fleurs, en particulier, sont traduites avec une minutie scrupuleuse, au point que chaque corymbe, chaque pétale, y compris la plus petite inflorescence tombée à côté du vase, éclatants de vérité, semblent vivre derrière le verre protecteur. Mais son art préféré, ses grandes réussites selon les critiques, ce sont les naïfs pour lesquels elle conçoit les plus beaux ciels allant «du noir le plus menaçant à l’incendie orangé d’un soleil couchant qui contamine l’horizon» (1) Ce sont les œuvres que les spectateurs s’approprient le plus facilement. En 2010, Michèle Bruel a tenu à célébrer le centenaire de la mort du Douanier Rousseau en produisant davantage de naïfs. Ce sont des paysages printaniers aux couleurs exorbitantes, des automnes aux teintes chaudes apaisées et des hivers qui méritent une mention spéciale par la tendresse qu’ils inspirent, le charme et la poésie qui s’en dégagent. «Ce ne sont pas des hivers comme on les voit, mais les hivers de ma jeunesse. C’est Noël».Le bonhomme de neige Sans âme qui vive
C’est du Bruegel, s’extasie un visiteur, avec ces personnages minuscules qui tirent un traineau, traînent un fagot, se courbent sous la bise, ces mares gelées, ces maisonnettes qui se blottissent les unes contre les autres et ces plaisirs simples comme la luge et les patins. Autant d’occasions de faire revivre la vie d’autrefois, d’aller à la recherche du temps passé. Michèle Bruel affectionne aussi les vieilles pierres qui rappellent des souvenirs de vacances: ruelles de l’Ile de Ré, de Bormes-les- Mimosas, de Saint-Paul de Vence, villages pittoresques de Bretagne dont elle respecte l’authenticité tout en ajoutant, parfois, une touche personnelle: un brin de verdure, des bougainvilliers, leur donnant ainsi un supplément de vie, un supplément d’âme. «Je trouve que les vieilles pierres sont très chaleureuse. Elles ont un vécu. C’est ce qui me plaît.»L'Atelier
D’habitude, pour définir la valeur artistique de
l’œuvre d’un peintre, il faut et il
suffit de tenir compte des domaines
d’excellence et des propriétés
esthétiques qui constituent son style.
S’agissant de la peinture sous-verre en
général et de l’œuvre de
Michèle Bruel
en particulier, il convient de prendre d’abord en
considération l’originalité
de la technique, sa rareté – A Magné,
sur 320 participants, Michèle était la
seule à peindre sur du verre – ses
inhabituelles
acrobaties qu’elle impose au poignet de
l’artiste. Une technique qui ne requiert que deux
matériaux: le verre et la
lumière, qui fait figure d’exploit et qui tient de
la magie.
La Fontaine du Pilori L'églantine sauvage
Quant au style de Michèle Bruel, justement, il impressionne par son réalisme qualifié de «vertigineux», par la minutie scrupuleuse qui, à travers ses fleurs, en particulier, atteint la perfection de l’hyperréalisme. Le regard inquisiteur qu’elle porte sur le motif n’est pas froid. Il ouvre sur un univers d’harmonie, un monde de paix qui rassure. Son art est une thérapie contre la morosité et le pessimisme. «Ce qui a vraiment du sens dans l’art, c’est la joie. Pas besoin de comprendre. A charge pour le regard d’interpréter. Ce que l’on voit nous rend heureux: tout est là, ce sont des choses simples de la vie que je voudrais faire ressortir à travers mes peintures. Il faut si peu: un peu de douceur, un regard naïf et du rêve, dans ce monde si bouleversant actuellement» explique-t-elle. La prodigieuse finesse des lignes, le subtil mariage des couleurs font de ses tableaux autant d’écrins de poésie, de rêve, de romantisme. Les visiteurs des expositions le perçoivent bien qui soulignent dans son livre d’or leur «enchantement», leur «éblouissement».
Peut-on déceler dans la manière, dans le style de Michèle Bruel une évolution? La journaliste Antoinette Ober qui a suivi, pour «L’Alsace» ses expositions de Pfastatt, si elle a noté que les scènes d’hiver étaient plus colorées au fil du temps, elle a, plus profondément, décelé les effets de ses états d’âme sur l’atmosphère sentimentale de ses tableaux. Mais voici, à propos d’évolution, l’estimation de l’artiste elle-même: «Au fur et à mesure de mon approche vers cette technique, je découvre de nouvelles possibilités d’expression! Je ne suis plus sur un sentier mais bien sur un boulevard. Fuyant de par ma nature et chaque fois que possible, les contraintes, naturellement ma peinture se rapproche de plus en plus de l’art naïf. C’est une «écriture» qui invite à s’évader tout en dévoilant des messages qui nous amènent vers une réflexion, vers un monde, soit oublié, soit insoupçonné.»
Chardin prétendait fort justement que, si un acquis
sérieux
est indispensable au peintre pour bien exprimer ce qu’il a
à dire, il doit
avant tout peindre avec du sentiment. C’est, en effet, ce
sentiment qui donne
naissance à ce je ne sais quoi de dramatique, de
mystérieux ou de tendre, qui
se communique à l’amateur averti et qui se nomme
l’émotion.
Entre Ciel et Neige Vers la Chaumière C’est justement ce que Michèle Bruel cherche à transmettre: «J’espère faire ressentir mon émotion au public, celle qui remonte quand on évoque l’enfance, la jeunesse.» Ce sont des émotions sincères: son ressenti devant la nature et la vie quotidienne que, dans sa profonde générosité, elle sublime en messages d’espoir. «Je souhaite faire oublier l’actualité, les angoisses existentielles, l’agitation qui laisse si peu de place au romantisme. L’optimisme de Michèle, sa grande sensibilité, sa joie de vivre où se mêle parfois un zeste de mélancolie, sont les secrets de son charisme et de son intarissable succès
Michèle Bruel expose régulièrement
depuis 1993. «Une
exposition est avant tout un lieu
d’émotions et d’échanges, une
ouverture sur le monde et les hommes»
affirme-t-elle. Fidèlement, depuis 17 ans, elle
présente à la mi-novembre, ses
réalisations les plus récentes dans la salle
St-Maurice de Pfastatt, le village
de son enfance. Elle participe avec bonheur, depuis le
début, il y a dix ans,
au marché de Noël des musées et des
créateurs d’Ottmarsheim.
Elle a organisé de nombreuses expositions personnelles en Alsace, notamment à Kaysersberg, dans la salle de l’Arsenal, à Ottmarsheim, à l’Espace Grün de Cernay, à la gare de Sentheim, au Relais culturel de Thann, à Riedisheim, mais également à Bâle, à Freiburg, à Bricquebec, dans la Manche, à Saint-Vaast-la Hougue, à Mâcon, à Magné, le charmant village du marais poitevin qu’elle affectionne particulièrement. La renommée internationale de Michèle Bruel lui a valu d’entrer, comme sociétaire, dans la vénérable fondation Taylor, association d’artistes peintres, sculpteurs, graveurs, architectes, fondée en 1844, dont le but est de développer la connaissance des arts par l’entraide aux artistes. Les fonds provenant des légataires, et donateurs, servent à l’attribution de prix et de bourses versées aux artistes. Une autre reconnaissance qui ravit Michèle Bruel est celle de la direction du musée du «fixé sous verre» du Mont Revard en Savoie. En effet, en 2016, le premier musée français du sous verre qui présente des productions d’artistes chinois, indiens, sénégalais, croates, américains, sans compter les Français, offre ses cimaises aux œuvres de notre artiste.
Par ailleurs, Michèle
a été sélectionnée avec 34
autres femmes artistes de 18 pays par le
Musée International d’Art Naïf de Magog
au Canada (Québec) afin d’exposer une
de ses peintures sous verre portant sur le thème de la Paix,
inspirée de la
chanson de John Lennon, Imagine.
Seule à proposer la technique du sous-verre,
ce chalenge a fortement enthousiasmé Michèle. Il
en est résulté un petit
chef-d’œuvre de 30x30 cm, qu’elle a
intitulé: La Paix. «L’art est avant tout,
pour moi, synonyme de paix. 35 tableaux de femmes
artistes naïves forment un beau rempart contre
l’intolérance qui nous entoure.
Ce sont des moments privilégiés qui nous
rassemblent dans une ambiance créative
et poétique, et qui nous ouvrent les portes du romantisme.
C’est un honneur
d’exposer dans ce musée…»
La Paix Sa participation assidue à des expositions collectives lui a valu les récompenses les plus prestigieuses, pas moins de neuf médailles dont celle de vermeil à Paris à l’Académie Internationale de Lutèce – concours international de 2006 - , celle de bronze au Salon des Artistes Alsaciens et Parisiens à Vigneux/Seine (91), en 2010; à St-Arnoult-en-Yvelines, au 15ème Salon d’Art du Colombier, en 2009, après y avoir obtenu la médaille d’argent en 2003 qui lui a aussi été décernée aux Arts-Sciences- Lettres de Paris, en 2006 Entre 2000 et 2005, elle a été honorée de la médaille d’or au Salon International des Lauréats de Horbourg-Wihr, en 2001, à l’Académie Internationale de Lutèce, en 2005, à l’Académie Européenne des Arts de Paris, en 2003: un grand moment dans sa carrière. Outre les Prix du Jury qu’elle a gagnés notamment à Magné, en 1997, ce sont les Prix du Public qui lui tiennent le plus à cœur.
Car ils sont la preuve
que son message d’espoir a été bien
reçu: «Voir
le bonheur des gens est ma plus belle récompense.»,
affirme-t-elle avec, dans la voix, toute la tendresse que nous
retrouvons dans
son œuvre.
Bibliographie
- Jeannine Geyssant - Peintures sous-verre. De
l’Antiquité à nos
jours – Massin Editeur, 2008
Crédit
Photograhique
Robert
Rupp Lisianthus Les Hockeyeurs Vacances d'hiver Retour de la Chasse Balade à Saint-Guilhem-le-Désert Les Carrelets Dans le Cotentin Le Repos des Filets Le Rouge-Gorge Vannerie à la Ferme Mention Légale: Tous droits réservés. Aucune reproduction même partielle ne peut être faite de cette monographie sans l'autorisation de son auteur. |