Culturel




" Une vie, une Oeuvre, pour le plaisir

   des passionnés d'Art Alsacien "                      

                               

  Monographies de Peintres Alsaciens par François Walgenwitz
francois.walgenwitz@sfr.fr


                          

Daniel Schoen

(1873-1955)



Un créateur animé par l'amour de la Vie

Daniel SchoenAutoportrait, 1908 - Huile sur toile (65 x 54 cm) - Collection Art de Haute-Alsace
© Association Art de Haute-Alsace



   

    Après avoir vu un tableau de Daniel Schoen, tout est à découvrir…

    On ne peut se contenter de regarder ses toiles d’un œil distrait. Il est nécessaire de comprendre sa personnalité si forte et si attachante. Daniel Schoen n’est pas un artiste vite catalogué. «Jamais l’on ne perçut mieux l’impossibilité de faire rentrer la vie dans nos rigides petits cadres intellectuels. Inutile de chercher à écrire sur M. Schoen un article au moyen  des bonnes vieilles formules» de la critique, dit Yves Barry. Il s’agit de comprendre la vie des objets et des paysages, d’appréhender les mystères de la vie qui incitaient l’artiste à la méditation. Chez Daniel Schoen il n’y a pas de nature «morte».

 

L'éducation d'un jeune bourgeois

 

    Daniel Schoen est né le 13 décembre 1873 dans une vieille famille alsacienne dont les  armoiries, frappées d’un sapin et d’une demie roue, sont présentes dès la date limite des archives mulhousiennes, brûlées au XIVème siècle. La famille s’allie aux grands noms de la ville (Dollfus, Engel, Koechlin, Risler…) et, comme eux, se lance dans l’aventure manufacturière du XVIIIème siècle.


Daniel SchoenLes armoiries de la famille Schoen - (AD LUCEM - Vers la lumière)

     

   

    Daniel Schoen reçoit l’éducation d’un jeune bourgeois de l’époque wilhelmienne. «Après avoir fait mon «Einjahriges» - sorte de pré bachot- je fis un an de service militaire en Allemagne.» A la maison, il parle le français, un français d’une pureté séduisante.

    Son père, banquier, voulant lui donner une solide formation dans les affaires, l’envoie à Londres, apprendre la langue et se familiariser avec les arcanes de la finance et de la bourse. De retour en Alsace, après lui avoir fait faire deux ans de banque, son père le fait entrer dans la filature de laine peignée de Malmerspach. «Pendant des mois, j’ai «tiré» des toisons de laine…J’ai assisté à des ventes de laine à Londres. Mon père voulait faire de moi un acheteur de laine en Australie!...- Moi, je voulais dessiner, peindre. Je le faisais déjà…»

    En effet, il suit les cours de dessin, le mercredi, chaque semaine, dans l’atelier de F.de Niederhaeusern. (1828-1888) Il est également inscrit aux cours du soir de l’école de dessin de la Société Industrielle. Par ailleurs, il profite des conseils du peintre mulhousien Georges Zipelius. (1808-1890) «Je courais la montagne, je peignais des aquarelles…C’est alors que mon père trouva un…truc. Il m’envoya chez un vague cousin, Emile Gallé à Nancy. C’était un artisan génial. Je devins son directeur technique après un an…» De 1897 à 1904, il s’initie aux multiples techniques de la verrerie d’art et participe ainsi au mouvement d’art décoratif de l’époque. Mais l’expérience artistique qu’on lui offre ne le satisfait pas. «Cela ne me déplaisait pas chez Gallé, mais je ne faisais pas œuvre de création…» Heureusement, les dessins qu’il adresse à certains journaux satiriques le font remarquer des milieux artistiques qui interviennent auprès de son père afin qu’il l’envoie à Paris.


 Il sort enfin vainqueur d'un combat obstiné

 

    Il sort enfin vainqueur du combat obstiné d’un fils de bourgeois qui refuse la fatalité de sa condition sociale.

    Et c’est la capitale, la chambre d’hôtel, le travail en atelier…Il s’en va à Rome «qui lui donne l’extase de la perfection.» (****) Il peint le Bois sacré, il est subjugué par la beauté des paysages du Latium. «J’ai eu beaucoup de chance de voir des choses aussi belles». De retour à Paris, il s’installe près de Saint-Germain des Prés, dans le grand atelier qui se trouve au-dessus de celui de Delacroix, rue Furstenberg. Il passe quelque temps à l’académie Julian et devient l’élève de Jean-Paul Laurens. Mais il se garde bien de mettre ses pas dans ceux de son professeur, «un lointain précurseur des superproductions en couleurs…». Il retrouve d’autres jeunes peintres alsaciens, Raymond Koenig, son cousin, et Alexandre Urbain.

            L’effervescence, l’agitation des mouvements artistiques qui fait fureur dans la capitale, l’atteint de plein fouet. Il va subir l’influence des impressionnistes, des post – impressionnistes, des tenants de l’art nouveau. Il sera marqué par Cézanne, les nabis Bonnard et Vuillard, Dufy, Matisse et, même, le «fauve» Marquet. Mais, rapidement, il décide de travailler seul, de tirer profit de ses propres recherches et de continuer à  visiter les musées. Cette fréquentation a d’ailleurs été plus importante pour sa formation artistique que le truchement des cours et des professeurs. «Ayant beaucoup vu et comparé, disposant d’une vaste culture et d’une belle intelligence, Schoen ne s’est pas laissé écraser par des maîtres de cette taille…» (**)

            « Daniel Schoen est un «non–parisien» par excellence: sérieux dans le travail, sens de l’effort, règles morales dont peut hériter un protestant même quand il est totalement détaché de la religion.» (*)

            Le 15 septembre 1913, il se marie à Bruxelles avec une cousine belge des Dessaules de Mulhouse.


 A 40 ans, il s'engage dans l'armée; c'est la guerre.



    En 1914, ayant obtenu la nationalité française, il s’engage dans l’armée et part, volontaire, au front. Il a quarante ans, ses camarades en ont vingt!... «J’ai toujours été en retard dans ma vie, mais cela m’a beaucoup servi. J’avais acquis beaucoup de richesses.» Après être passé dans différentes unités, il est attaché, en 1916, à Saint-Amarin puis à Thann (libérés dès 1914) où il devient secrétaire général militaire de la mairie. Au lendemain de l’armistice du 11 novembre 1918,  Clémenceau le nomme administrateur militaire adjoint à Haguenau. Il était, alors, quelque chose comme sous-préfet. Dans son étude consacrée à Daniel Schoen, dans «La Vie en Alsace», Robert Heitz, le compare au sous-préfet aux champs de Daudet. «Pourquoi, d’ailleurs un artiste ne ferait-il pas un bon fonctionnaire? Goethe n’était-il pas ministre, Rubens, ambassadeur, Henri Rousseau employé à l’octroi de la Ville de Paris?» Cette indication a son importance, dit-il, pour comprendre la personnalité exceptionnelle de l’artiste.

Et la peinture?

«Oh! Vous savez, je ne pouvais pas, au front, transporter mon matériel. J’avais de petits carnets. Le soir, je dessinais au crayon. Cela a marqué le début du travail de tête, de mémoire. Aujourd’hui encore…» En fait, il a laissé énormément de dessins: soldats, chevaux…La plupart de ses dessins datent de la première Guerre Mondiale.

 Daniel Schoen

Dans les Barbelés, 1914-18 - Plume et lavis (12.5 x 19.5 cm) - Collection Art de Haute-Alsace
© Association Art de Haute-Alsace

   

    La guerre terminée, démobilisé, il s’installe à Strasbourg où il est nommé, en 1920,  professeur à mi-temps à l’Ecole des Arts Décoratifs. «J’y ai professé jusqu’en 1939. Cela m’a donné le temps de peindre tout en étant passionné par mon travail: enseigner des jeunes gens.». Voici le témoignage que nous laisse le Docteur Barry de cette facette de la vie de Daniel Schoen: «Nous ne dirons rien de M. Schoen professeur à l’Ecole des Arts décoratifs de Strasbourg, sinon que ses élèves l’adorent parce qu’ils sentent en lui, plus encore qu’un aîné attentif et bienveillant, un éveilleur incomparable de personnalités, un véritable maître.»

 

 Une épreuve douloureuse

    

    Pendant l’occupation nazie, il quitte l’Alsace pour se réfugier successivement en Haute Marne, puis à Sanary et, enfin, près d’Angers où il «garde» le petit château de Villevêque qui appartient à son beau-frère Alfred Wallach. Il continue de peindre malgré l’angoisse que lui inspire le sort de ses enfants.

Lorsque Daniel Schoen revient à Strasbourg en 1945, il constate avec douleur et stupéfaction que le contenu de son atelier, mis sous séquestre par l’occupant, a été dilapidé. Rien de ce qui lui était cher n’a subsisté. Des centaines de toiles, sauf quelques unes sauvées par des amis dont Louis-Philippe Kamm, les meubles, les lettres, tout a été emporté. Retiré d’abord à Orbey, il s’installe finalement, avec sa compagne, à Mulhouse, au 27, rue Clemenceau.

«Il y termine sa vie, vagabondant à travers la ville, curieux de tout, malicieux, panthéiste pour tout dire. C’est l’époque où il ne peint plus qu’en atelier (car sa vue a sérieusement baissé) Il meurt, conscient de sa fin, en disant: Et Voilà!...» (*)

Nous sommes le 30 décembre 1955. Il a 82 ans


    Daniel Schoen était sociétaire du Salon d’Automne de Paris. Il était membre de la Société des Artistes Alsaciens, crée en 1901 par Emile Schneider et Georges Ritleng. Il était membre fondateur de la Société d’Art Contemporain de Mulhouse, dont il a assuré la présidence de 1954 à 1955. Fondée en 1952, elle réunit la plupart des novateurs du Sud de l’Alsace. En 1945, il rejoint l’A.I.D.A., Association des Artistes Indépendants d’Alsace, la plus attrayante des associations contemporaines.

L'oeuvre et la personnalité de Daniel Schoen




Daniel SchoenPort de Sanary-sur-Mer - Huile sur toile (54 x 65 cm)
© Les Petites Vagues EDITIONS

   

    

    Comprendre l’œuvre et la personnalité de Daniel Schoen est une démarche aussi passionnante que complexe, tant l’œuvre est riche et l’homme enthousiasmant. Heureusement, à l’instar de Boileau (Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement…), Théophile Gautier (Le buste survit à la cité…) et Paul Verlaine (De la musique avant toute chose…) qui ont proclamé leur Art poétique, Daniel Schoen nous a laissé un manifeste de son art, confié au journaliste Patrice Hovald.

    «Ayant à mes débuts, connu l’art de 1900, influencé du japonisme mis à la mode par les Goncourt et le modern-style de forme nouille (genre entrée de métro), n’ayant personnellement aucun goût pour cet amollissement, aimant au contraire dans l’art la rigueur française et ses conséquences logiques, désirant imaginer un tableau et non le subir, ne voulant pas me livrer à cette course à l’impression à laquelle invitait l’art dit «impressionniste», j’ai dû me trouver des règles pour l’emploi des couleurs et de leurs rapports et reconnaître un rôle et une influence aux lignes et à leurs contrastes. J’ai aussi entrepris de réhabiliter le «sujet», tombé à l’époque de ma jeunesse dans une fadeur écoeurante, n’éprouvant pas le besoin de le nier complètement – comme le fait l’art abstrait – considérant, au contraire, que la peinture n’est pas seulement un plaisir des yeux, mais un riche et beau moyen d’exalter la magnificence de la vie qui nous entoure et qui touche, aussi bien que l’œil, l’esprit et le cœur de l’homme.»

    Daniel Schoen a pris très tôt cette orientation. Robert Heitz, qui reconnaît en lui un artiste digne de faire partie du groupe de Mai (crée en 1919), du moins quant à la solidité de ses compositions et sa maîtrise de la lumière, dévoile ce qu’il appelle son «secret». En effet, parallèlement à la peinture qu’il expose au grand public, il poursuit des recherches où la tradition classique se double d’un symbolisme très personnel. C’est d’ailleurs à cet aspect de ses travaux qu’il accordait une importance primordiale. N’a-t-il pas dit: «Il y a des tableaux qui vivent pour le public – pour se faire voir et d’autres qui ont leur vie propre, qui vivent pour eux. Ce sont ceux-là les bons.»

 

La controverse du sujet 


    

Aussi, n’est-il pas étonnant que Daniel Schoen s’allie au groupe de la Barque, crée en 1930 par Albert Thomas (1892 – 1960) à une époque où le groupe de Mai avait encore la primauté. «A leur réalisme un peu terre à terre, même complété et tempéré par la recherche du style nous (la Barque) prétendions opposer le droit à l’imagination», dit Robert Heitz. «A la peinture – peinture, nous explique-t-il, qui est la doctrine officielle du moment, Daniel Schoen oppose la peinture à sujet, celle qui ne se contente pas d’être un prétexte à couleurs agréables, mais prétend aller au fond des choses.» Ce que Daniel Schoen, lui-même, corrobore: «Le sujet, voilà le grand mot lancé! Le sujet  n’est pas – croyez-moi – ce que l’on voit, ce n’est pas une soupière, la pomme, la guitare, il est le volume d’air qui les entoure, la lumière qui les baigne. Dans la Marseillaise de Rude, le sujet est la lutte pour la liberté, la volonté de ne pas être esclave, l’union de vieux et de jeunes pour sauver foyers et patrie; les figures que l’on voit ne servent que de corps à l’idée, elles sont le moyen sculptural de la faire voir.» Cette importance fondamentale qu’il attache au sujet le différencie nettement des autres artistes du microcosme alsacien.

    Pour lui, la peinture est chose de l’esprit «Cosa mentale». S’il attache à la qualité de la peinture toute l’importance qu’il faut, il refuse de lui sacrifier l’idée. Son Credo fait clairement le distinguo entre l’importance de l’esthétique et la nécessité du message. «La vie d’une œuvre d’art n’est pas seulement dans l’éclat des couleurs juxtaposées, dans le balancement, l’équilibre des formes, le rythme des lignes, mais aussi dans son thème, dans ce que l’on raconte.» Il va même plus loin en disant que «le fait visible en lui n’est rien, c’est sa représentation dans l’esprit qui le rend valable et lui donne sa forme.»

    Il comprend bien qu’à l’appui de cette thèse, il faut poser le problème de la conception, de la genèse de l’œuvre d’art. Que voit l’œil? Que retient l’esprit?

    «Ce qui rend la peinture si difficile, c’est que c’est un art tout d’illusion…D’un coup d’œil, une chose est vue et cette rapide vision en contient souvent toute la poésie. Quand pour la reproduire, on analyse les parties qui composent cette vision, son unité se détruit et, avec les matériaux obtenus, elle doit être reconstruite pour l’esprit.» Robert Heitz fait remarquer très justement que Daniel Schoen ne prône pas pour autant un art qui se mette à la remorque de la philosophie. Il ne s’agit pas de trouver une idée conçue à priori, une illustration plus ou moins habile. «Le sculpteur ne cherche pas à traduire en marbre sa pensée, il pense en marbre», affirme Oscar Wilde…Robert Heitz dit avoir vu, chez l’artiste, une série de dessins représentant la même scène d’amour. «Le premier de ces croquis est plaisant, léger, et il n’y a pas à dire, grivois. Puis le dessinateur reprend le thème sur une seconde feuille, sur une troisième, sur d’autres encore. Au fur et à mesure, le contraste des ombres et des lumières s’accentue, les détails disparaissent. Finalement la scène grivoise se change en tragédie. Par des procédés exclusivement picturaux l’anecdote est transposée sur le plan purement humain. L’artiste atteint ainsi à un maximum d’expression par un minimum de moyens. N’est-ce pas là une des qualités essentielles de l’art classique qui, d’après la célèbre définition d’André Gide, est de dire plus qu’il n’exprime?»

            Daniel Schoen en est bien d’accord quand il dit «L’œuvre qui, à travers les siècles conserve son potentiel d’émotion, est le chef d’œuvre.»



Un esprit indépendant


    Ses recherches variées et incessantes, sa curiosité insatiable ont abouti à une technique souple, marquée par un sens très sûr du coloris «qui lui permet de juxtaposer et d’harmoniser des couleurs extrêmement vigoureuses un emploi mesuré de la force, un équilibre qu’on aimerait qualifier de latins.» Le Docteur Barry et Robert Heitz s’accordent à dire que sa technique est en quelque sorte consubstantielle au sujet «Sa technique est si peu distincte de l’objet qu’elle ne s’en laisse examiner à part», dit l’un. «Sa technique est si peu apparente qu’il est presque impossible de la séparer de sujet.», dit le deuxième.

    Cette qualité rare, il la doit à ses dons exceptionnels de dessinateur et de peintre, à sa vaste culture et à son expérience. Mais, si Poussin et Raphael ont été ses véritables maîtres, si le docteur Barry l’a vu peindre avec, à ses pieds des reproductions de Poussin et de Delacroix, Daniel Schoen ne fut l’élève de personne. Son caractère, même, l’éloignait de s’accrocher à un patron. Son indépendance d’esprit est soulignée par tous ses exégètes. Il évite de se spécialiser dans un genre. Daniel Schoen est un créateur animé par l’amour de la vie. Cette tendresse attentive pour la vie lui promet une longue jeunesse.

 

    Laissons à Robert Heitz, son compagnon à bord de la Barque et son admirateur inconditionnel, le mot de la fin:

    «Poussin, Raphael sont ses dieux; d’eux il tient les règles d’après lesquelles il ordonne le chaos des sensations dont l’assaille la vie. Il ne craint pas les risques, les échecs liés à toute recherche hardie, parce qu’il est conscient de sa force. C’est ainsi, luttant avec sérénité, qu’il est arrivé à conserver jeune son inspiration en même temps qu’il atteignait à la maturité de son grand talent.»


Bibliographie:

 

- Plaquette de l’exposition de 1983 de l’association Art de Haute Alsace (*)

- Robert Heitz – Etapes de l’Art Alsacien – Saisons d’Alsace N°47, 1973 (**)

- Robert Heitz – Physionomie d’un artiste: Daniel Schoen – La Vie en Alsace

- Robert Heitz – La querelle du sujet – La Vie en Alsace

- Docteur Y Barry – Artistes alsaciens: Daniel Schoen – La Vie en Alsace (***)

- Hélène Braeuner – Les peintres et l’Alsace, autour de l’impressionnisme – La Renaissance du Livre – 2003

- Me F. Lotz – Artistes peintres alsaciens de jadis et naguère – Ed Printek, Kaysersberg

- Pascal Jung et Jean-Claude Wey – Couleurs et lumières d’Alsace – Editions Les petites Vagues

- Articles de presse, signés Patrice Hovald, J.-P. Grégoire

- Article de presse – Rétrospective Daniel Schoen -  Le Paysan, N°6 – 1983

 

   

Portfolio


Daniel SchoenPaysage – Aquarelle (25 x 35 cm) - Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg
© Photo: Musées de Strasbourg




Daniel Schoen

Jeune fille se coiffant - 1909 - Huile sur toile - Collection Conseil Général du Haut-Rhin
© Association Art de Haute-Alsace





Daniel Schoen

San Carlo al Corso – Huile sur toile - Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg
© Photo: Musées de Strasbourg





Daniel Schoen

Poste de pilotage de Nieuport – Huile sur toile - Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg
© Photo: Musées de Strasbourg




Daniel Schoen
Intérieur de Chalet – Huile sur toile - Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg
© Photo: Musées de Strasbourg




Daniel Schoen

Matin à la rivière, 1930 - Huile sur toile (41 x 55 cm) - Collection Art de Haute-Alsace
© Association Art de Haute-Alsace




Daniel Schoen 

Le baiser tendre, env. 1950 - Huile sur toile (81 x 60 cm) - Collection Art de Haute-Alsace
© Association Art de Haute-Alsace



Daniel Schoen

Le berger et la laveuse – Huile sur toile - Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg
© Photo: Musées de Strasbourg



Daniel Schoen

Au bord du canal – Huile sur toile - Collection particulière
© La Vie en Alsace




Daniel Schoen

Le canal – Aquarelle - Musée Historique de Haguenau
© Musée de Haguenau




Daniel Schoen
Le discoureur, 1953 - Huile sur isorel (55 x 46 cm) - Collection Art de Haute-Alsace
© Association Art de Haute-Alsace



Daniel Schoen
Portrait d'une jeune fille - Huile sur toile - Collection particulière
© Photo F. Jouven




Daniel Schoen

Le Wacken – Aquarelle - Musée Historique de Haguenau
© Musée de Haguenau



Daniel Schoen

Bateaux échoués



Daniel Schoen

Les Marocaines



Daniel Schoen

Nature morte


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