Culturel
" L'analyse
d'une Oeuvre "
par
François Walgenwitz
francois.walgenwitz@sfr.frJacques Gachot
(1885-1954)
«La physionomie demeure l’indice le plus spectaculaire et la preuve la plus sensible de l’identité personnelle; d’où la fascination que l’art du portrait exerce sur nous» (Hector Obalk). Il est évident que le respect de la physionomie exige la plus grande précision, sauf à changer le registre pictural: naïf, grotesque, caricatural… Ce qui est le cas ici. |
- Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg - Photo: Musées Strasbourg |
En effet, dans cet autoportrait, la ressemblance n’est pas l’objectif impératif de Gachot, mais plutôt la recherche de l’expression poussée jusqu’à la caricature.
En
l’occurrence, la texture empruntée à
Van Gogh qu’il admire, convient
parfaitement. Sa technique grasse et puissante, ses
empâtements incisifs, les
résonnances chromatiques qui vont du plus froid au plus
chaud, toutes gorgées
de lumière, «ces
lignes tourmentées,
pleines de fougue, de caprice et de violence»
(R. Metz) font merveille……. Chaque
tesselle, courte
arabesque, est nécessaire et suffisante pour traduire les
sentiments de
l’homme, l’affirmation de soi.
Bibliographie:
- Hector Obalk: Aimer voir – Hazan, paris, 2011
- R. Metz, cité par Me François Lotz -
- Pierre Perny - Le peintre Jacques Gachot -
faite de cette monographie sans l'autorisation de son auteur.